Au lieu de repousser l’échéance de la dette extérieure, les États membres de la de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC) demandent tout simple aux bailleurs de fonds de l’annuler.
Réuni, ce weekend, en marge de la troisième session extraordinaire du Comité de pilotage (Copil) du Programme des réformes économiques et financières, le comité compte adopter une démarche collective pour faire face aux effets négatifs du COVID-19.
À l’issue de cette réunion, l’instance a indiqué qu’elle va réserver des marges budgétaires leur permettant de faire face à la fois à la pandémie et à la relance future, sur des bases saines, de leurs économies.
Selon les estimations de la BAD, la dette extérieure de la Cemac a représenté 27% du PIB de la zone en 2018.
Pour rappel, la Banque Mondiale et le FMI ont suspendu «avec effet immédiat», le remboursement des dettes des pays en développement.
Les institutions de Bretton Woods ont noté que tous les créanciers bilatéraux des pays IDA doivent suspendre les remboursements de la dette de ces derniers dès lors qu’ils le demandent.