Le ministre camerounaise de la Santé Publique, Malachie Manaouda, a apposé son cachet, le 7 avril 2020, à la requête de son homologue de la Recherche scientifique et de l’innovation, Madeleine Tchuenté, de fabriquer de la chloroquine sur place pour faire face au nouveau coronavirus (Covid-19).
Se faisant, le Cameroun se démarque de la France, pays traditionnel de référence dans la mise en place des politiques publiques. Yaoundé qui fabrique ce médicament anti-paludéen recommandé par le professeur Didier Raoult, directeur de l’Institut hospitalier de Marseille en France, devrait passer prochainement à une production à plein régime, soit de 250 comprimés par jour aujourd’hui à 6 000 comprimés par jour.
Problème, les machines camerounaises étaient à l’arrêt depuis longtemps. La relance de la production de chloroquine se fera sous la surveillance technique d’un laboratoire agréé et la supervision administrative du ministère de la Santé. Reste désormais à obtenir les matières premières du médicament (qu’il faut importer de la Chine) et les fonds nécessaires. En comparant les moyens de son équipe aux primes impayées des Lions Indomptables la ministre de la recherche,Madeleine Tchuenté, ne pouvait guère présenter tableau plus éloquent de la situation.
Un commentaire
La mise sur pied de cette chloroquine au Cameroun sera gratuite ou en vente à la population ??