A ses détracteurs qui l’accusent dans un rapport anonyme de népotisme et de pratiques non orthodoxe, Akinwumi Adesina, le président de la Banque Africaine de Développement (BAD) répond que ce sont des « mensonges ». L’ex ministre nigérian de l’Agriculture et vice-président Opérations de l’Alliance pour la révolution verte en Afrique (AGRA), dénonce avec la plus grande énergie ses adversaires.
Dans sa sortie du vendredi 10 avril, sur les ondes de RFI, soit 24 heures après un Webinar avec un certain nombre de médias africains dont Financial Afrik, le haut cadre nigérian explique que les allégations contenues dans le rapport seraient des «accusations mensongères portées contre lui parce qu’on est en période préélectorale». Et Adesina de se faire plus précis: «je n’ai jamais violé une règle administrative ni procédé à des recrutements abusifs. Je respecte les règles de l’institution à 100%». Suffisant pour éteindre l’incendie allumé par un article LeMonde et relayé par l’AFP.
Interpellé par RFI sur le fonds de 10 milliards de dollars mis en place par la BAD pour aider le continent africain à faire face au covid-19, Adesina a précisé qu’ une bonne partie de ce montant, soit 5,5 milliards de dollars, sera affectée aux opérations souveraines dans les pays membres de la Banque. Une enveloppe de 3,1 milliards de dollars ira vers les opérations souveraines et régionales via les pays du Fonds africain de développement. En plus, nous mettrons à la disposition de tous les secteurs privés un montant de 1, 4 milliard de dollars. À la tête de la BAD depuis le 28 mai 2015, l’ex-ministre nigérian de l’Agriculture termine son mandat au premier août prochain. Unique candidat à sa succession, soutenu par la CEDEAO et l’Union Africaine, il devrait sauf surprise, être reconduit pour un deuxième mandat de cinq ans.
Un commentaire
Il eut aurait utile pour information objectivement d’avoir quelques éléments du rapport anonyme accusatoire de Akinwumi Adesina de népotisme et de pratiques non-orthodoxes aux fins de former son propre opinion sur ces allégations