En République démocratique du Congo, le Haut commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), est en train de redoubler ses efforts dans les activités de préparation, de prévention et de réponse liées au Coronavirus (COVID-19).
Ainsi, il s’engage dans des campagnes de sensibilisation, de prévention et d’information sur le traitement du COVID-19, quoique, à ce jour, aucun cas n’ait été confirmé parmi les réfugiés, les demandeurs d’asile et les personnes déplacées internes.
« Des points de lavage des mains pour prévenir et contrôler la propagation du COVID-19 continuent à être installés, du savon est distribué, et des posters et dépliants sont disséminés au sein des camps, sites et centres de transit afin que les personnes cibles puissent avoir accès à une bonne information pour lutter contre la pandémie », renseigne un rapport officiel.
Le document souligne que » le HCR maintient ses activités lorsque cela est possible tout en mettant en œuvre un certain nombre de nouvelles mesures préventives pour répondre aux besoins humanitaires ».
Durant cette semaine, le HCR a recours au paiement par téléphone mobile dans le cadre d’un programme d’aide en espèces, pour venir en aide aux déplacés internes tout en favorisant la distanciation sociale dans la lutte pour endiguer la propagation de COVID-19.
Si plus de 5.900 familles de déplacés internes bénéficieront de cette aide pour répondre à leurs besoins urgents, le HCR est cependant préoccupé par la détérioration de la situation sécuritaire dans certains territoires de la RDC.Il s’agit, notamment, de Djugu, dans la province de l’Ituri (nord-est du pays) qui a contraint plus de 2.000 familles au déplacement depuis le début du mois d’avril 2020. «Nos équipes et partenaires, qui s’occupent de la gestion de certains sites de déplacés internes, ne sont pas encore en mesure de retourner sur place au vu de la situation actuelle. Ce qui rend, pour le moment, toute activité de prévention au COVID-19 impossible », relève le HCR dans le document.
