En RD Congo, aucun startupeur ne lui est inconnu. Shola DEEN est un acteur très engagé. Avec Kinstartup Academy et le Kinshasa Innovation Forum , ce créateur d’entrepreneurs en accompagne plusieurs dizaines dans leur projet. RDC
«Les entrepreneurs congolais ont du talent mais leur visibilité n’est pas toujours optimale. Notre rôle, c’est de les aider à démontrer leur savoir-faire dans leur écosystème», explique Shola Deen. Puis il poursuit : «Il est important de stimuler les innovations et révéler les talents de chaque congolais dans le secteur de la Tech car notre pays doit utiliser toutes les ressources pour le développement de ses infrastructures», analyse-t-il. Puis il poursuit: «Nous avons mis en place pour les jeunes entrepreneurs congolais un programme de pré incubation aux standards internationaux sous la forme d’un concours télévisé pour leur permettre de bénéficier des meilleures outils pour lancer leurs projets», indique-t-on au sein du Kinstartup Academy. Une quarantaine d’entrepreneurs bénéficient des dispositifs mis en place par le Kinstartup.
Kinstartup au côté de ses startups durant le COVID 19
En cette période de temps troublé, Kinstartup s’organise pour ré-orienter les business modèles des start-ups en les adaptant à la situation actuelle. «Nous avons mis le focus sur les projets digitaux et surtout d’e-commerce. L’objectif est d’inciter les entrepreneurs à vendre sur ces plateformes afin de faire perdurer leurs entreprises», indique-t-il. Depuis trois ans, nous avons soutenu une centaine d’entrepreneurs et de porteurs de projets. «Cette mission est une vocation. Nous sommes des réceptacles et des développeurs de talents en RD Congo. Lutter contre le chômage des jeunes
signifie qu’il faut soutenir davantage les entrepreneurs en pérennisant leur projet afin qu’ils créent des emplois», explique-t-il. Alors qu’une start-up congolaise (Schoolap) a annoncé récemment avoir réalisé une levée de fonds à hauteur de 500 000 euros, Shola DEEN espère que d’autres startups congolaises suivront la voie tracée. «Nous avons beaucoup de potentiel dans notre pays. En période de confinement, on n’exporte plus de matières premières. Il n’y a que le digital qui fonctionne. Une partie de l’économie de notre pays repose sur nos épaules» juge-t-il.
Place aux wébinaires !
Les perturbations liées au fonctionnement durant la pandémie les oblige cependant à adapter complètement leur organisation. «On fonctionne avec des webinaires. Une Cinquantaine jude personnes sont connectées et assistent aux conférences que nous organisons avec plusieurs personnalités ou entrepreneurs, cela motive nos jeunes pousses durant cette période», affirme Shola DEEN. «Mais ce qui les motive par dessus tout, c’est regarder la situation du monde et comprendre que notre pays et l’Afrique ont besoin de leurs solutions pour continuer à faire tourner l’économie. Il y a une prise de conscience de nos responsabilités». Que ce message puisse être entendu sur tout le continent et au-delà. Mais le combat de Kinstartup dépasse le simple cadre des projets technologiques en cours. «L’objectif est de donner envie aux jeunes d’entreprendre. C’est pourquoi nous avons créer cette académie . A travers ce programme de télévision, nous donnons l’envie aux jeunes de créer leurs entreprises en diffusant le programme sur la TV nationale», dit-il. Un combat juste qui reprend la célèbre phrase de Confucius: «Si tu veux grandir un an, fais une plantation de riz. Si tu veux grandir 10 ans, plante un arbre. Si tu veux tracer ta route sur cent ans, éduque la jeunesse». Et KinInnov semble bien engagé sur sa lancée.
2 commentaires
Très belle article. Il important que notre jeunesse foit armée d’information actuelle pour relever les défis de notre génération.
Merci de contribuer à la formation et la prospérité de la Jeunesse congolaise qui a plus que jamais besoin de modèles.