Le président Abdelmadjid Tebboune a mis fin le 21 avril à l’usage de la formule « sur orientations et sur instructions du président de la république ». Tous les ministères et grandes directions ont été instruits de l’interdiction de cette formule qui consacre le culte de la personnalité. Le ministre conseiller de la communication, porte-parole officiel de la présidence de la République, Mohand Oussaid Belaid, a transmis une série d’instructions à ses collègues des différents ministères dans le sens de la désacralisation de la fonction présidentielle.
Lors de sa prestation de serment en décembre dernier, le président avait déjà souhaité ne plus voir le terme « son excellence » précéder son nom et prénom. «Si je réussis, aidez-moi et encouragez-moi, et si j’ai failli corrigez-moi. Le culte de la personnalité est révolu dans l’Algérie nouvelle», avait déclaré le chef de l’Etat.
Reste à savoir, dans ce pays où les formules protocolaires en arabe classique ont la peau dure, si le simple souhait présidentiel (et non pas une loi votée par le parlement) suffira à ranger l’expression « Fakhama » dans les reliques du » zaïmisme » et à remettre l’équilibre entre un régime présidentiel fort et des pouvoirs judiciaires et législatifs réduits au statut de décorum comme du reste c’est le cas dans nombre de pays arabes et africains. Modeste dans son allure et doté d’ un grand sens d’écoute, celui qui veut être appelé simplement « monsieur le président » et non « son excellence le président », s’est engagé, outre à rééquilibrer les trois pouvoirs et à limiter la durée de la fonction présidentielle à un mandat renouvelable, à garantir la liberté d’expression pour peu, assurent ses communicants, que les journalistes respectent les lois, la morale publique et évitent l’insulte.
Un commentaire
Relancer l économie c est à mon avis. Réhabiliter les entreprises industrielles et les anciennes entreprises.tout en renforçant l outil de rénovation.et de commercialisation