L’enveloppe dégagée par la Banque de développement vient en appui aux Etats de la sous-région pour faire face à la pandémie du Coronavirus.
Les six pays de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC) bénéficient d’un appui financier de 03 milliards de FCFA de la Banque de développement en vue de renforcer leurs plans de riposte contre la pandémie du Coronavirus.
Avec plus de 2000 cas testés positifs pour plus de 100 décès enregistrés, l’Afrique centrale à l’instar du reste du monde vit au rythme de la guerre contre le COVID-19.
Ce qui, en dehors du lourd tribut sanitaire ne va pas sans conséquences économiques avec le risque d’une récession. Des institutions à l’instar de la Banque mondiale (BM), de la Banque africaine de développement (BAD) et de la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC) concordent qu’il faut des mesures urgentes et efficaces pour limiter les impacts sanitaires et sociaux de cette pandémie.
Une situation qui a amené la Banque de Développement des Etats de l’Afrique Centrale (BDEAC) à leur apporter un accompagnement financier dans un contexte difficile où le taux de croissance régional qui se situe actuellement autour de 2,5% pourrait chuter à 0% dès 2020 à cause de cette crise sanitaire.
« Pour appuyer ces Gouvernements dans leurs stratégies de lutte contre ce fléau dont la situation exige une réponse urgente, la Banque de Développement des Etats de l’Afrique Centrale (BDEAC), conformément à ses missions, a débloqué dans un premier temps, un montant de trois (03) milliards de francs CFA sous forme d’appui direct pour soutenir les pays de la CEMAC dans la mise en œuvre de leurs programmes de riposte contre cette pandémie dont l’objectif principal est de contenir la propagation du virus et préserver la santé et le bien-être des populations », a annoncé la Banque.
Malgré des mesures prises par les pays de la sous-région CEMAC en riposte contre le COVID-19, la maladie ne cesse de gagner du terrain, suscitant de réelles inquiétudes pour les économies de la CEMAC qui, à une exception près, dépendent à plus de 80% des ressources pétrolières dont le prix du baril est en chute libre sur le marché mondial.