Le procès de l’ex président de l’Assemblée Nationale, Guillaume Soro, a connu un point culminant, ce mardi 28 avril 2020, au palais de justice du Plateau, en l’absence de l’accusé jugé par contumace et à quelques jours d’une décision de la Cour Africaine des Droits de l’Homme, instance africaine, ayant .
En attendant la décision finale qui sera rendue à une date non encore connue par le Tribunal de Première instance, le procureur de la République, Richard Adou, après avoir entendu la partie civile ( l’Etat de Côte d’Ivoire) et les avocats pour la défense de Soro, a requis la peine de 20 ans de prison contre l’accusé ainsi qu’une amende de 4,5 milliards F CFA pour dommages et intérêts. Guillaume Soro, député de Ferké est jugé, selon la justice ivoirienne, pour ‘’ recel et blanchiment de capitaux ‘’. Richard Adou a également ordonné la confiscation des biens immobiliers de l’accusé au profit de l’Etat de Côte d’Ivoire. Un nouveau mandat d’arrêt a été émis à l’encontre de l’ancien président de l’Assemblée nationale qui, sauf appel fructueux, se voit ainsi interdit de se présenter à la présidentielle d’octobre.
Outre cette accusation, Guillaume Soro est également poursuivi pour ‘’ tentative déstabilisation des institutions de la République’’ . Un autre procès devrait s’ouvrir. En attendant, tous les regards sont fixés sur l’épilogue du procès qui s’est ouvert ce mardi.