La République démocratique du Congo étant à la période de versement de l’impôt sur le bénéfice réalisé en 2019, les entreprises sont astreintes à le faire « au plus tard lundi 4 mai 2020 », alors que l’échéance pour son paiement à la Direction générale des impôts (DGI) est le 30 avril. Justement, jeudi 30 avril 2020, le gouverneur de la Banque centrale du Congo, Déogratias Mutombo, leur a lancé un appel vibrant à s’acquitter du paiement de leur Impôt sur le bénéfice pour l’exercice comptable 2019.
Son appel est consécutif au déficit enregistré à fin avril suite au non-paiement, par plusieurs entreprises, de leur Impôt sur le bénéfice de l’exercice 2019. «Nous sommes à la période fiscale de versement de l’Impôt sur le bénéfice réalisé en 2019. Généralement à cette période, chaque avril, nous sommes en excédent et en mois et en cumul de l’année. Mais, curieusement pour cette année, les entreprises ne paient pas. Alors que 2019 n’a pas été touchée par le COVID-19. Parce que là, nous continuons même à être en déficit. C’est anormal parce que nous devrions être en excédent. Les entreprises doivent faire preuve de bonne foi. Si nous avons dit aux entreprises qu’elles ne sont pas tenues de convoquer des assemblées générales pour approuver les états financiers de 2019, elles peuvent néanmoins certifier les états provisoires et être en mesure de payer l’impôt sur le bénéfice pour l’année 2019. Toutes les banques ont, au moins, payé leur Impôt sur le bénéfice. Il reste aux autres entreprises du secteur non bancaire de payer. Beaucoup n’ont pas encore payé. Il y a un moratoire qui a été donné jusqu’au lundi 4 mai 2020. Les entreprises qui ne paieront pas se verront exiger des pénalités. Il faut, quand même, avoir cette bonne foi d’accompagner le gouvernement dans ces mesures de riposte contre le COVID-19. Je ne suis pas du ministère des Finances ou des régies financières. Mais, ça me touche parce que, quand on a un déficit, on fait recours à la Banque Centrale. Et, ce sont des recours qui sont nocifs pour la stabilité du cadre macro-économique », a expliqué Déogratias Mutombo, lors de la traditionnelle conférence de presse à l’issue de la 4ème réunion ordinaire du Comité de politique monétaire.
À l’issue de la réunion du Comité de politique monétaire du jeudi 30 avril 2020, la Banque centrale du Congo a signalé « des déficits publics importants » depuis le début de 2020 en raison notamment de « la faible mobilisation des ressources ».
L’État déficitaire de 368 millions USD en cumul annuel
Au 30 avril 2020, le solde du Trésor public affichait un déficit de 200,4 milliards CDF (119,002 millions USD) alors que le Trésor tablait sur un excédent de 1,4 milliard CDF (83,135 millions USD) à la fin du mois sous analyse. « En cumul annuel, l’État est déficitaire de 620,3 milliards de CDF (Ndlr : 368 millions USD au taux budgétaire moyen annuel de 1684 FC le dollar) contre un excédent programmé de 34,7 milliards CDF (20,605 millions USD) aux quatre premiers mois de l’année 2020 », indique la BCC. C’est face à cette situation que le gouverneur de la BCC a pris cette initiative de sensibiliser les opérateurs économiques à ce devoir civique.
Un commentaire
La RDC (République des Caïds) dite démocratique n’est qu’une dictocratie-démocrature où au détriment de 100 millions d’habitants appauvrus, chosifiés, un maximum de 500 familles des politiciens escrocs et tyrans se battent pour conserver leurs privilèges par pur égoïsme et lâcheté, en détennant la majorité des portefeuilles des Entreprises Publiques et PME (Petites et Moyennes Entreprises) en y associant souvent des prête-noms des Chinois, Indiens, Juifs et Libanais [qui s’enrichissent insolemment] comme couverture fiscale produisant des fausses factures, des détournements des deniers publics, des conflits d’intérêts et délits « pénaux » d’initiés. Si en France l’ISF (l’Impôt sur la Fortune) a été défiscalisée pour des raisons et visées électorales [électoralistes] par le Président Emmanuel Macron, en RDC (République des Cimetières) occupée depuis 2001 par le Rwanda et son armée logistique la MONUSCO Impérialiste, l’imposteur Hippolyte Kanambe alias Joseph Kabila et ses frères et sœurs Banyarwanda ; au Congo-Kinshasa [pillé en coupe réglée] la récolte de l’ISOC (Impôt des Sociétés) se fait au mépris des normes de la la Fiscalité des Entreprises, ces dernières ont été démantelées par la nomenklatura Tutsi Banyarwanda au pouvoir, il y a des fraudes, des rétrocommissions ainsi que de la corruption active et passive que Félix Antoine Tshisekedi nommé président protocolaire par l’imposteur alias Kabila qualifie avec indécence sur TV5 et France 24 de « mode de vie » de ses compatriotes qui vivent avec moins d’1$ par jour. C’est fiscalement punissable par la Loi mais l’État de Droit versus RDC (République des Criminels) étonne même Montesquieu qui se retourne dans sa tombe, lui qui a dit « Pour qu’on ne puisse abuser du pouvoir, il faut que par la disposition des choses le pouvoir arrête le pouvoir.».
Or l’imposteur alias Kabila détient toujours l’imperium (effectivité du pouvoir) léguant un poste sans pouvoir à son pseudo successeur fils du feu Sphinx lui privant tous les postes régaliens y comprise la gestion financière et la matière fiscale… Ainsi soit-il. INGETA