Un Mémorandum d’entente portant sur leurs responsabilités respectives dans la gestion de 363,62 millions USD de la Facilité rapide des crédits (FRC) alloués à la RDC par le FMI, va être signé incessamment entre la Banque Centrale du Congo et le gouvernement. Au cours de sa réunion du 4 mai 2020, le Conseil des ministres a examiné et approuvé le projet de cet accord bi-partite.
Gouvernement-BCC, des engagements conjoints
Le ministre des Finances, José Sele Yalaghuli, a indiqué à la presse que « la signature prochaine de cet accord va concrétiser une des recommandations phares du FMI consécutives au financement qu’il a accordé au gouvernement congolais ». Il faisait allusion à la Facilité rapide de crédits (FRC) consentie, à titre exceptionnel, pour servir d’un appui budgétaire afin de permettre à l’Etat de faire face aux besoins liés à la riposte au COVID-19. «Ce mémorandum d’entente règle également les modalités de remboursement à effectuer en faveur du FMI», a expliqué le porte-parole du gouvernement dans son compte rendu.
En principe, cet accord devrait contraindre le gouvernement congolais à ne pas recourir à un financement monétaire auprès de la Banque centrale du Congo (BCC) et, à celle-ci, de s’abstenir de recourir aux fonds mis à disposition par le FMI pour couvrir ses déficits budgétaires, pour respecter une gestion des finances publiques axée sur base caisse. Il devrait aussi engager le gouvernement à finaliser un Programme économique axé sur l’atténuation du choc du COVID-19.
Ce programme conduira à un collectif budgétaire où les dépenses liées à la riposte seront alignées en priorité. Et ce sont des dépenses publiques pour lesquelles l’appui du FMI est destiné.
Lettre d’intention FMI-RDC
Dans la lettre d’intention signée conjointement par le FMI et le gouvernement congolais dans le cadre de cet appui essentiellement destiné à la réduction du choc sanitaire sur la vie économico-sociale en RDC, les deux parties se sont aussi mises d’accord sur certaines conditions et engagements.
À cet effet, quatre principales conditions devront être observées :
– Les données sur l’exécution du Budget soient publiées mensuellement comme c’est toujours le cas ;
-Les détails sur les dépenses liées aux actions de riposte et d’atténuation de la crise du Covid-19 devront être rendues publiques chaque mois;
-Un audit a posteriori de la Cour des comptes devrait être fait sur le rapport financier global ;
-Les règles de passation des marchés publics liés aux dépenses du COVID-19 doivent être respectées de manière rigoureuse et selon la loi congolaise en vigueur.
Pour le FMI, il s’agit visiblement d’un mécanisme de transparence et de redevabilité devant encadrer ce financement ponctuel consenti au profit de la République démocratique du Congo en cette période de crise sanitaire aux impacts néfastes sur l’économie et les finances publiques.
En d’autres termes, les moyens mis à la disposition devront être gérés avec parcimonie.
Un commentaire
A quoi va réellement servir cet argent et qu’est ce qui a été négocié en tache de fond. Il n’y a pas de pandémie de covid 19 au Congo. Seulement 61 morts, vous appelez cela une pandémie? Regarder la définition de pandémie c’est à partir de 12% de la population contaminé que l’on parle de pandémie, une épidémie c’est 6% et là vous êtes à 0.03%. Stop aux mensonges.
Il y a d’autres intérêts économique derrière cela. Il serait intéressant d’envoyer vos journalistes d’investigations.