Le président tanzanien John Magufuli qui a limogé le directeur et un haut responsable du laboratoire national doute des tests homologués par le CDC africain. Affirmant avoir fait des tests sur des objets aussi divers que le fruit du jacquier, une papaye ou une chèvre et qu’ils ont été testés positifs, John Magufulu croit ferme que ce matériel est programmé pour détecter des cas positifs. En réaction à cette attaque, le CDC par la voix de son directeur, John Nkengasong, a affirmé que « les tests que la Tanzanie et tous les pays africains utilisent sont des tests que nous avons validés et dont nous savons qu’ils sont très performants ».
« Il est possible qu’il y ait des erreurs techniques ou que les réactifs importés aient des problèmes. Il est également probable que les techniciens soient payés pour induire en erreur », avait-il déclaré dans un discours en swahili retransmis par la télévision publique TBC.
La Tanzanie, qui a annoncé son premier cas le 16 mars, en compte désormais officiellement 480, dont 16 morts. Mais ce bilan n’est plus actualisé depuis le 29 avril, M. Magufuli s’étant plaint que le gouvernement n’attise la panique en publiant ces chiffres.