«Aucun pays ne peut se permettre de subir les conséquences d’un blocage prolongé en attendant la mise au point de vaccins», a martelé le Président de la République fédérale du Nigeria, Muhammadu Buhari, déplorant le fait que le confinement ait généré un «coût économique très lourd», en privant de nombreux citoyens de leurs moyens de subsistance.
Dans un pays où plus de 70 millions de la population vit sous le seuil de pauvreté, la situation s’apparente à un chaos avec ce confinement doublé d’un couvre feu. Aussi, la levée du confinement, le lundi 4 mai à Lagos, la plus grande métropole du Nigeria, a vu une affluence record devant les banques, les marchés et dans les moyens de transport. Les forces de l’ordre sont débordées et n’arrivent pas à faire respecter les gestes barrières dans une ville de 20 millions d’habitants. Les opérations bancaires ont connu le lundi 4 mai un bond spectaculaire.