Sous-estimé par les scientifiques européens et l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le président malgache, Andry Rajoelina, est monté au créneau pour défendre son médicament, le «covid-organics», tiré de l’artemisia.
S’exprimant, lundi 11 mai, dans un entretien exclusif accordé à France 24 et RFI, le chef de l’État malgache a soutenu que le seul tort du «Covid-Organic», c’est qu’il provient d’un pays africain.
Pour le président, le Covid-Organic est efficace non seulement pour prévenir le coronavirus, mais également pour guérir de la maladie. Le président a révélé qu’à Madagascar, 80% de la population se soigne à travers le remède médicinal.
D’ailleurs, renchérit-il, c’est le fruit des recherches réalisées par l’Institut malgache de recherches appliquées (IMRA), qui a le statut de centre régional de recherche de l’Union africaine.
«La situation mondiale de la crise sanitaire fait état de 300 000 morts maintenant pourquoi ignorer une possibilité de traitement», s’est interrogé le président malgache, rappelant les résultats obtenus par son remède.
«L’artemisia a fait ses preuves à Madagascar. Sur un échantillon de 171 cas, 105 sont guéris, soit un pourcentage de guérison, de 61%».
Répondant à une question relative à une mise en garde de l’OMS et d’autres spécialistes en médecines, l’homme fort d’Antananarivo, réputé pour son franc parler, a répondu sèchement à ses détracteurs. Pour l’ancien maire de la capitale malgache, il y a des non-dits dans leurs argumentations, qui ressemblent tout simplement à des manipulations venant des lobbies.
« Si ce n’était pas Madagascar mais un pays européen qui avait découvert ce remède, est ce qu’il y aurait eu autant de doutes. Je ne le pense pas ! », s’est-il désolé. Même si beaucoup de pays africains, ont reçu leurs lots de « Covid-Organic », des scientifiques ainsi que l’OMS émettent toujours des réserves quant à l’efficacité du remède.
Un commentaire
Bravo MADAGASCAR il est temps que nous les Africains nous prenions nos responsabilités consommons notre Covid Organic a
bas les jaloux.