L’infectiologue et directeur de l’IHU Méditerranée infection à Marseille, Didier Raoult, qui alimente la polémique depuis plus de deux mois dans la lutte contre le Covid 19, brille avec son livre «Épidémies: vrais dangers et fausses alertes». L’ouvrage paru le 27 mars aux éditions Michel Lafon est dans le top 20 des meilleures ventes de livres spécialisés dans l’édition GfK/Livres Hebdo, l’une des tribunes les plus sélectives.
Figurant à la 17e place dece classement, le défenseur de la chloroquine comme réponse atténuante au coronavirus remporte une victoire, juste après avoir été désavoué par des épidémiologistes français et chinois sur l’efficacité de la chloroquine. Ces chercheurs auraient démontré, après expérimentation et analyse, des effets indésirables de la prise de la chloroquine selon un communiqué publié récemment dans British medical Journal (Bmj).
Tiré à 12 000 exemplaires, le livre de 90 pages du professeur fait un panorama sur l’histoire des épidémies les plus récentes (Ebola, virus H1N1, coronavirus etc). Tout en réaffirmant l’importance de la chloroquine dans la lutte contre ce virus apparu à Wuhan (Chine). Le professeur n’en démord pas dans ses recherches. Sur son compte twitter, il a aussi fait remarquer que le confinement n’est pas une meilleure que le déconfinement, en faisant référence à une étude menée par le ministère de la Santé espagnole et l’Institut de la Santé Carlos III. L’étude portant sur la séroprévalence de 60 000 personnes en Espagne montre que parmi les travailleurs actifs, ceux qui exercent une profession essentielle et ont continué à sortir ont été moins contaminés par le COVID19 que ceux confinés. Cela doit amener à réfléchir sur le confinement», a-t-il clamé.