Les mesures de distanciation sociale sont appliquées de manière stricte et sans distinction de classe en Nouvelle Zélande. La preuve, la très populaire première ministre, Jacinda Arden, 39 ans, saluée pour sa gestion responsable de la pandémie du coronavirus et adulée pour ses séances interactives de questions-réponses sur Facebook, s’est vue refusée l’entrée dans un café, samedi 16 mai à Wellington, au motif que l’endroit avait atteint le nombre maximum de personnes autorisées, rapporte The New Zealand Harald.
La dirigeante et son fiancé Clarke Gayford ainsi qu’un groupe d’amis ont été priés de faire demi-tour car l’établissement avait déjà atteint le nombre limite de clients. « Je dois en assumer la responsabilité, je ne me suis organisé et n’ai réservé nulle part », a tweeté Clarke Gayford en réponse à un autre consommateur qui avait remarqué que ces clients VIP avaient été refusés.
L’histoire s’est bien terminée. « Peu après ce refus, une table s’est libérée et un serveur du restaurant a rattrapé le couple », poursuit The New Zealand Harald. Le propriétaire du café Olive s’est dit surpris du battage médiatique autour de cet incident mais a reconnu qu’après “tout le stress et les drames” de ces deux derniers mois, il était agréable de parler de “quelque chose de léger et d’amusant”.
Saluée par son sens du leadership (souvent opposé à un certain Donald Trump, la première ministre néo-zélandaise, Jacinda Ardern, arrivée au pouvoir en 2017, avait annoncé le 26 avril l’assouplissement des mesures au terme de plusieurs semaines d’un confinement strict. « Nous avons remporté cette bataille. Il n’y a plus de transmission généralisée et non détectée en Nouvelle-Zélande« , déclarait-elle.
A la date du 17 mai, la Nouvelle-Zélande faisait état de 1 149 contaminations au nouveau coronavirus confirmés et 21 décès. La première ministre recueille 66 % d’opinions positives à son égard tandis que l’opinion publique estime à 78% que le pays va dans la bonne direction, un record depuis près de trente ans. Celle que le Financial Times appelle « Sainte Jacinda » incarne un nouveau sens du leadership par l’exemplarité, l’accessibilité et la maîtrise de la communication par les réseaux sociaux.
4 commentaires
C’est une première. L’Afrique a encore un long chemin pour y arriver
c’est tout à leur honneur a tous les deux ; le patron car il n’a pas cédé à un passe droit de notoriété et la ministre car elle a accepté la choses sans barguigner ni le prendre de haut !
A ne pas comparer avec les dirigeants arabes…
Pourquoi écrire comme titre impossible en Afrique ?