Le programme de modernisation et d’extension des activités du géant agroindustriel est adossé sur une convention de partenariat signée avec l’Etat.
Malgré la pandémie du Coronavirus qui impacte de plus en plus sur les activités économiques, l’accroissement de la productivité et l’amélioration des méthodes culturales préoccupent la Société sucrière du Cameroun (SOSUCAM).
L’entreprise a dans ce sens, paraphé une convention d’accompagnement avec l’Agence de promotion d’investissements (API) dans le cadre de la Loi sur les incitations à l’investissement privé qui exonère les entreprises de certaines taxes fiscales et douanières.
Leader dans la production sucrière au Cameroun, la filiale du Groupe français SOMDIAA (Société d’organisation de management et de développement des industries alimentaires et agricoles) prévoit d’investir 93 milliards de FCFA dans la modernisation de l’outil de production, l’accroissement de la production et l’amélioration des métiers.
Des investissements de nature à favoriser la création de nouveaux emplois qui viendront s’ajouter sur les 700 000 emplois existants, des chiffres qui placent la SOSUCAM parmi le trio de tête des entreprises pourvoyeuses d’emplois au Cameroun.
« Il est question de faire en sorte que tout le monde trouve son compte et que la SOSUCAM gagne en compétitivité, en volume de production et que le pays gagne en couverture sur ses besoins en sucre. Concrètement la production de sucre qui est aujourd’hui de 130 000 tonnes va passer à 150 000 tonnes » a expliqué le directeur général adjoint, Samuel Libock.
La capacité de production en sucre se situe actuellement autour de 180 000 tonnes par an, d’où des importations notamment en période de ramadan pour combler le gap de 50 000 tonnes environ.
C’est dire que l’accroissement de la production devrait considérablement réduire des importations, surtout qu’à terme, cette entreprise prévoit d’augmenter sa production à 170 000 tonnes par an.
Promulguée en 2013, la Loi sur les incitations à l’investissement privé et ses amendements subséquents accorde des exonérations fiscales et douanières aux entreprises aussi bien dans leur phase d’installation que de production.
Ce sont déjà 224 conventions qui ont été signées entre les entreprises et l’Etat pour des investissements globaux estimés à 4000 milliards de FCFA.