L’ancien Président ivoirien, Laurent GBAGBO, a pris l’initiative de mettre en place une équipe pluridisciplinaire et panafricaine pour préparer une étude sur les réponses endogènes aux divers effets de la pandémie. Nous reproduisons ici l’appel de ce collectif.
11 intellectuels à l‘œuvre
Contre les peurs qui tétanisent la réflexion prospective et favorisent la répétition des vieilles logiques, conscient de l’urgence de mobiliser toutes les énergies nationales et africaines dans cette lutte contre les conséquences de la pandémie à moyen et long terme, le Président Laurent GBAGBO a pris l’initiative de mettre en place une équipe pluridisciplinaire et panafricaine pour préparer les réponses endogènes aux divers effets de la pandémie. La coordination de ces travaux a été confiée au Professeur Pierre Kipré (professeur émérite des universités). L’expertise sollicitée vise l’élaboration des fondements d’une nouvelle africanité, capable de conduire elle-même son destin, sans repli sur soi. La réflexion s’adresse aux décideurs africains, aux institutions africaines, aux Africains du Continent et de la diaspora.
Le comité scientifique de cette étude est composé de:
-Pierre Kipré (Président), professeur émérite des universités, membre de l’ASCAD, Prix NOMA 1987, ancien ministre et ancien ambassadeur (Côte d’Ivoire).
-Olabiyi Joseph YAI, professeur d’université, ancien président du Conseil exécutif de l’UNESCO (Bénin).
-Chenntouf Tayeb, professeur d’université (Algérie)
-José Brito, ingénieur, spécialiste de prospective (Cap-Vert)
-Fr-Joël Aïvo, professeur d’université, doyen honoraire de faculté de droit (Bénin)
-Zirihi Guede Noël, professeur d’université, détenteur de divers brevets de produits pharmaceutiques (Côte d’Ivoire).
-Georges Armand Ouégnin, professeur de médecine (Côte d’Ivoire).
-Diran SOUMONNI, professeur d’université (Afrique du Sud),
-Justin Katinan KONE, Juriste, économiste-financier (Côte d’Ivoire).
-Sabelo J. NDLOVU-GATSHENI, professeur d’université, Recteur d’université (Afrique du Sud et Zimbabwé).
-OSHA SANYA, professeur d’université (Nigeria).
Les personnalités commises à cette étude viennent d’horizons disciplinaires variés (les sciences de la santé ; les sciences humaines, sociales et économiques ; les sciences de la gouvernance politique, administrative, géopolitique et les relations internationales ; les sciences de la communication) et de différents pays africains (d’Algérie à l’Afrique du Sud).
Quatre axes doivent ressortir de notre volonté de changement.
Ce sont :
a) Le renforcement de toutes nos capacités endogènes de résilience ;
b) L’engagement de relever le défi de la défense de nos biens collectifs que sont la santé, la formation/recherche, les infrastructures, la sécurité collective et la consolidation de nos communautés politiques ;
c) La valorisation systématique de l’estime de soi et de la solidarité dans notre africanité ;
d) La volonté de rupture avec notre position de sous-système médiocre de la mondialisation.
On ne peut pas prévoir le futur, mais on peut identifier les futurs possibles. A travers un plan stratégique pour l’Afrique, ce comité d’experts africains se situe résolument dans la prospective, en partant de l’urgent au fondamental, pour rompre avec le statu quo ante. En toute liberté de pensée.
L’ouvrage veut être immédiatement disponible en français et plus tard dans quatre des langues de travail de l’Union Africaine (français, anglais, arabe, portugais). Il s’adresse aux décideurs africains, aux institutions africaines, aux Africains du Continent et de la diaspora. Divers organismes sont prêts à en financer immédiatement l’édition.
Un commentaire
Cela est une bonne chose de pouvoir s’ informer du monde de maniere differente. Felicitation pour cette opportunite.