D’abord ces réalités historiques : les 60 millions d’afro-americains sont des descendants africains, d’esclaves ou migrants économiques principalement d’Afrique de l’ouest et centrale. Le Ghana, Nigéria, Sénégal, Algérie et Egypte…ont façonné là pensée panafricaniste et le combat de Malcom X qui (on le voit tristement aujourd’hui) est loin d’être achevé. Au nom de cet héritage, l’Afrique politique et diplomatique (Gouvernements, UA…) ainsi que sa société civile doit sortir de sa réserve traditionnelle et peser de tout son poids là où sont malmenés et assassinés ses petits-enfants…y compris dans l’Amérique de Trump ! Par humanité d’abord et par opportunité ensuite…l’Irlande et Israël notamment ont montré qu’une diaspora même séculaire n’est jamais perdue pour le pays des racines…
Samir Bouzidi, Ethnomarketer & expert international en mobilisation des diasporas africaines
2 commentaires
Oui c’est bien un problème racial. Mais ce problème concerne des citoyens américains entre eux. Contre-productif que les états africains s’en mêlent directement. Sauf rappeler à l’Etat fédéral son devoir de faire respecter les droits des citoyens américains blancs et noirs.
Merci, mais quand avez-vous vu ou entendu un Américain, fût-il Noir, Latino ou Blanc s’émouvoir face aux multiples violences de toutes sortes dont sont victimes les Africains dans leurs propres pays, de la part des forces de l’ordre censés les protéger ? Alors qu’on nous laisse en paix. Et que chacun balaie devant sa porte.