Le droit de transit du pétrole tchadien sur le territoire camerounais a connu une hausse de plus de 24% par rapport au précédent exercice.
Le trésor public camerounais a engrangé 36,59 milliards de FCFA représentant le droit de passage du brut tchadien sur son territoire en 2019. Une augmentation de 24,32% par rapport à l’année précédente où ce droit de transit avait généré une recette de 30 milliards de FCFA.
Faisant état de ces transactions pétrolières, la Société nationale des hydrocarbures (SNH) à travers le Comité de pilotage et de suivi des pipelines (CPSP) Tchad-Cameroun, indique que cette croissance rentre en droite ligne des réformes d’exploitation intervenues il y a quelque temps.
Il s’agit notamment de l’application des dispositions de l’avenant n°2 de la convention d’établissement de la Cameroon Oil Transportation Company (COTCO), l’opérateur dudit oléoduc actualisé le 30 septembre 2018 portant notamment révision à la hausse du droit de transit, passé de 1,30 dollar à 1,32 dollar le baril.
Un taux appliqué sur les quantités de pétrole brut enlevées au terminal de Komé-Kribi jusqu’au 30 septembre 2023, date à laquelle il pourra de nouveau être réactualisé.
Long de 1080 km dont 900 en territoire camerounais, l’oléoduc Tchad-Cameroun opérationnel depuis 2003 est conjointement exploité par Cameroon Oil Transportation Company (COTCO) et par Tchad Oil Transportation Company (TOTCO), filiales du pétrolier américain ExxonMobil.