Depuis ce dimanche 7 juin, les Algériens sont autorisés à sortir pour s’affairer à leurs activités habituelles, deux mois après l’entrée en vigueur du confinement pour contrecarrer le nouveau coronavirus.
Ce déconfinement qui se veut progressif, flexible et adapté à la situation épidémiologique, selon les autorités sera effectif à partir du 14 juin. L’adoucissement des mesures de restrictions intervient dans un contexte économique alarmant.
Cet allègement progressif adossé au respect des mesures barrières telles que le port du masque qui est désormais obligatoire, devrait dans un premier temps s’appliquer à certains types d’activités ne nécessitant pas de regroupement. Les autorités ont décidé de maintenir l’interdiction des transports en commun ainsi que la fermeture des établissements scolaires, universitaires, les stades, les mosquées, etc…
Le maintien de l’interdiction de tous les regroupements y compris politiques a sans doute contribué à casser le rythme du mouvement de contestation sporadique « Hirak » dans le pays le plus touché d’Afrique du Nord par le covid-19 (10.154 cas pour 707 décès). Les défis politique et économique de l’Algérie post-covid-19 s’annoncent immenses et tumultueux.