Affectée par la chute du pétrole, la compagnie pétrolière britannique BP veut supprimer 10.000 emplois d’ici 2020. Cette décision qui concerne toutes les filiales vise à rationaliser l’exploitation de charges. Car, l’état des dépenses est à ce jour, plus élevé que les gains générés par la compagnie pétrolière.
«Le prix du pétrole a plongé bien en dessous du niveau qui est nécessaire pour générer un bénéfice. Nous dépensons beaucoup plus que ce que nous gagnons…En conséquence, notre dette nette a augmenté de 6 milliards de dollars au premier trimestre. », a expliqué le directeur général de la major britannique, Bernard Looney. Soulignant que la mesure concerne généralement les emplois de bureau.
Dans un courrier adressé au personnel concernant ce plan social, le directeur général a avoué que ce sont de difficiles décisions à prendre. Mais, «cela nous aidera à être plus performants…et permettra de créer une entreprise plus rapide et plus compétitive», se justifie Bernard Looney
La compagnie avait revu auparavant ses investissements à la baisse face à la crise du Coronavirus qui a provoqué le choc pétrolier et du gaz. Avec cette suppression de 10.000 postes sur les 70.000 salariés, c’est près de15% de l’effectif mondial de Bp qui sera contraint à passer à autre chose. Comme Bp, Hutchinson, l’une des filiales de Total spécialisé dans le caoutchouc s’apprête également à acter une mesure drastique en se séparant de 3000 employés.