Le régulateur du marché financier d’Afrique centrale attire l’attention du public sur des opérations illicites de collecte de fonds initiées par deux entités non qualifiées.
La Commission de Surveillance du Marché Financier de l’Afrique Centrale (COSUMAF) informe le public que les activités de démarchage, de publicité, de sollicitation des fonds pour des placements financiers avec une promesse de rendement, auxquelles se livrent, depuis plusieurs semaines les entités « CROWD1 » et « LE COFFRE DE LUXE » sont réglementées.
Au regard de ce qui se passe actuellement à l’initiative des deux entités citées en sus, il est évident qu’il s’agit d’une initiative illégales et illicites conformément à la réglementation en vigueur régissant le marché financier régional.
« Elles constituent des opérations de sollicitation illicites du public dans la mesure où aucune entité ne peut intervenir sur le Marché Financier Régional pour solliciter le public en vue d’un placement financier sans avoir sollicité et obtenu préalablement un agrément, une habilitation ou une autorisation auprès de la COSUMAF aux fins de débuter ses activités, de fournir ses prestations ou d’initier ses opérations », indiqué le Président de la COSUMAF, l’Ambassadeur Nagoum YAMASSOUM.
Dans le cadre de sa mission de protection de l’épargne publique, « la COSUMAF attire l’attention des populations de la CEMAC, et en particulier celles du Gabon, sur ces cas d’escroqueries qui sévissent actuellement et en appelle à la plus grande prudence et à la vigilance quant à toutes offres de placement non autorisées », a-t-il insisté.
La COSUMAF rappelle à l’attention des promoteurs de ces plateformes que seuls les intermédiaires agréés du marché peuvent exercer les activités de collecte de Fonds auprès du public.
Sans préjudice de poursuite pénale, le non-respect de ces dispositions est passible de lourdes sanctions conformément à l’article 388 du Règlement Général de la COSUMAF, a rappelé le gendarme du marché financier d’Afrique centrale.
D’après de fiables informations, malgré l’existence d’un cadre légal réglementant ce secteur d’activité, des initiatives illicites de collecte de fonds se multiplient dans l’ensemble des pays de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC), d’où la vigilance accrue du public.