Devenu milliardaire en une belle matinée de 1992 en pariant contre la livre sterling, George Soros s’est ouvert à deux battants la porte des hommes les plus fortunés de cette vieille planète terre. Sans trop forcer dit la légende, en s’asseyant juste au bord de la piscine, l’oeil vissé sur sa console et le casque sur les oreilles pour ne pas entendre les formules du genre « travaillez plus pour gagnez plus » si chères à Ronald Reagan, Margaret Tatcher et à leurs héritiers de droite comme Nicolas Sarkozy, le patron de Soros Fund Management LLC (qui pèse 25 milliards de dollars) a tout fait différent. Il est diplômé d’Economie à la London School of Economy et de Philosophie.
Immigré hongrois, il travailla dans une maison londonienne de courtage d’abord, le temps d’affuter ses armes et de prendre le large. Wall Street sait reconnaître les siens et leur donner les réflexes de survie. Après y avoir gagné de l’argent, George Soros crée son fonds en 1969, le Qantum Fund of Fund, domicilié dans un paradis fiscal dans les Antilles néerlandaises alors que la société de gestion, la Soros Fund Management est, elle, basée à New York. Son talent de manager et son bagout attirent les investisseurs. La Banque de Rothschild Paris et le fonds Heldring & Pierson misent sur ce financier atypique, écrivain et analyste financier hors pair, qui essuiera au passage quelques condamnations mineures pour délits d’initiés.
Le coup de génie
La gloire arrive le 16 septembre 1992, lors du fameux mercredi noir, quand Soros, appuyé par JP Morgan, Bank of America et Jones Investment, vend à découvert 10 milliards de livres, pariant donc à la baisse sur cette monnaie. George Soros et tous les fonds et banques ayant participé à l’attaque pouvaient alors rembourser les emprunts qu’ils avaient contracté en livre sterling, mais avec une livre dévaluée par rapport au dollar. En vendant à découvert, c’est à dire en pariant sur la baisse de la livre sterling, la plus-value de Soros sur cette opération fût estimée à environ 1,1 milliard de dollars. Depuis ce coup de jarnarc, Soros est vu partout, contre la monnaie malaisienne, le Ringitt, lors de la crise financière et même dans un pari sur le nombre de morts en Irak. Les conspirationnistes le suivent partout.
La légende George Soros
Premier milliardaire au monde à être progressiste, le loup de la finance, tantôt aux côtés de Tony Blair imaginé sur des montagnes enneigées quand ce n’est pas dans la savane africaine, accompagné d’un Alpha Condé, intrigue par ses orientations financières spéculatives et ses considérations politiques « humanistes » qui dérangent son compatriote, le très décrié premier ministre hongrois Viktor Orban, qui rêve de retirer le droit d’asile dans la convention de Genève. Philanthrope « désintéressé » comme si la précision était nécessaire, Soros finance à fonds perdu l’avénement d’une société ouverte (objectif de son Open Society Foundations) en pariant sur la disparition des Etats au profit d’une gouvernance mondiale.
Les adeptes de la théorie du complot viennent de lui attribuer une énième conspiration: « il surferait sur la vague « Black live matters » pour accélérer l’avénement d’une nouvelle société aux USA. Les fantasmes ont leur unité de mesure. Les tweets négatifs sur le milliardaire juif philanthrope sont passés de 20 000 quotidiennement le 26 mai à 500 000 par jour le 30 mai selon l’Anti-Defamation League.
Pour sûr, cet « Antifa » est avant tout un baron de la finance, qui a développé une capacité élevée pour déceler la bonne affaire. Les conspirationnistes de droite l’accusent de miser sur le covid-19 pour fabriquer un vaccin commercialisé à l’échelle mondiale. Bailleur de fonds du parti démocrate, il est clair que George Soro n’est pas en odeur de sainteté auprès du champion américain des tweets.
Bailleur de fonds de plusieurs groupuscules d’activistes et de médias en Afrique, le milliardaire est aussi pointé du doigt par un rapport révélant sa mainmise réelle ou supposée sur la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH). Pour hâter l’avénement de la société ouverte de l’Oural au Zambèze ?
Bref, Chef d’Etat sans Etat ainsi qu’il se définit, George Soros n’a ni les faveurs de Vladmir Poutine, encore moins celles de Donald Trump et certainement pas du chinois Xi Jinping.
Aux USA, on le voit derrière les manifestations contre le confinement. «Suivez l’argent et je soupçonne que vous allez trouver la Fondation Open Society et les empreintes digitales de George Soros », déclarait récemment le militant républicain Niger Innis sur Fox News. «Cet homme aurait dû être expulsé il y a plusieurs décennies. Il est la destruction de notre civilisation et un danger clair et présent pour notre pays», poursuit ce chaud partisan de Donald Trump.
Des critiques qui font sourire George Soros, habitué en homme avisé, à tirer profit du marché, à la hausse ou à la baisse, dans la tendance taureau ou kangourou. Celui qui ne dort jamais sans dénouer ses positions et évaluer ses stop loss tout en devisant sur la « Critique de la raison pure » de Kant, a une histoire aussi improbable que les accusations à son encontre. Partisan des obligations perpétuelles pour sauver l’Union Européenne, il se pose en défenseur de l’Italie tout en pointant du doigt l’Allemagne sur qui maints fois ses assauts contre le Mark étaient revenus bredouilles.
« Ces obligations que j’ai proposées seraient émises par l’UE dans son ensemble, elles seraient automatiquement proportionnelles, et le resteraient à perpétuité. Les États membres n’auraient qu’à payer les intérêts annuels, si minimes – disons de 0,5% – que les obligations pourraient être facilement souscrites par les États membres, soit à l’unanimité, soit par une coalition de volontaires », déclarait-il dans des propos rapportés par Reuters.
Ouvert d’esprit, George Soros , 90 ans et toutes ses dents, a déclaré à la veille du Forum Davos, lors de son très couru dîner, qu’il va investir 1 milliard de dollars pour déboulonner, non pas des statues inertes, mais des dictateurs vivants qui dirigent les USA, la Chine, la Russie ou encore l’Inde où le premier ministre, Narendra Modi, a créé un « Etat nationaliste hindou ». Un pari audacieux qui fait du disciple du philosophe Karl Popper l’homme à surveiller des Balkans au Sahel en pasant par les steppes. Qui est finalement George Soros ? En tout cas un financier avant d’être un politique, un trader au nez fin qui a pourtant perdu en misant sur Hillary Clinton contre Donald Trump.
2 commentaires
Albert …ton article sur le Mafioso Soros est tres tres mauvaise. Plain des demi verités et aucune mention sur l influence qui il a sur quelque 45 gouvernements et goveurneurs dans le.monde… Obama inclus. Normallement des articles pro Soros me laissent indiferents car la presse dans le monde est monopolosé et je comprends la situation des soi disant journalistas…faut ecrire ca que on te commande d ecrire et sinon ferme la or degage. Mais quand un Africain protege et soutien les enemmies du peuple africain je ne peux pas rester en silence. Soros veut nous detruire. Pour lui nous sommes ses elements nuisibles a son gran program pour le monde. Nous sommes un probleme demographique. Nous sommes un probleme economique parceque on consume trop sans produire assez pour le monde occidental. A ses yeux nous sommes aussi un obstacle a l heure de remplir sea buts financieres. Soros appuye toutes les mouvements radicaux en Afrique sauf les islamistes. Utilisant ses ONG S il lutte pour destabilizer le petit peu du progress que on reussi chaque annee. Car pour etablir SON NOUVEAUX ORDRE MONDIAL il a besoin du Chaos. J aime pas Soros
Jaime pas ses servants. J aime pas son plan pour changer la societé. Finalement je pense que un journaliste africain doit defendre et lutter pour l Afrique et pas suivre les dictats de un miserable mafioso international qui a comme seul qualité l argent dans sa poche, trouve qui sait ou et qii sait comment.
Soros n’est pas un progressiste, c’est un agent de la Guerre contre la Civilisation. Reveillez-vous, le monde s’écroule!