La Guinée s’était mal engagée dans sa riposte contre le covid-19 essuyant une polémique avec la Banque Mondiale pour une présumée affaire de surfacturation. Les compteurs sont depuis mis à zéro avec, tour à tour, un don de 70 millions de dollars de l’institution clé de voûte du système financier international, décidé le 29 mai 2020, au profit de l’Agence Nationale d’Inclusion Économique et Sociale (ANIES) de la Guinée. « Une très bonne nouvelle, qui vient confirmer l’engagement de la Banque Mondiale à accompagner la Guinée dans le déploiement de cette politique innovante», avait réagi le Premier Ministre Ibrahima Kassory Fofana.
Autre non moins bonne nouvelle, l’approbation par le FMI, en date du 19 juin, d’un décaissement de 148 millions de dollars au titre de Facilité de crédit rapide (FCR) pour soutenir l’économie de la Guinée et répondre aux besoins urgents de la balance des paiements et du financement budgétaire résultant de la pandémie de COVID-19.
Le décaissement fournira le soutien nécessaire à la mise en œuvre du plan de riposte des autorités pour faire face à l’urgence sanitaire du COVID-19 et atténuer son grave impact. Les mesures clés se concentreront sur l’augmentation des dépenses de santé, la protection des plus vulnérables contre l’impact de la crise et le soutien au secteur privé. Les autorités guinéennes ont promis de prendre des mesures pour garantir la transparence et la responsabilité dans l’utilisation des ressources pour faire face à la crise du COVID-19.
A ces deux décaissements s’ajoutent la « télé-signature » d’accords de près de 3,2 millions de dollars signées du 21 au 26 mai entre la Banque Africaine de Développement (BAD) et la Guinée pour trois nouveaux projets dans la numérisation, les énergies vertes et l’appui à la compétitivité de la chaîne de valeur du miel.