L’émirati Admiral Holding Jafza, filiale du groupe Armada, se dit depuis quelques temps victime d’une violente campagne de presse aux Comores concernant la résiliation de son contrat (dénoncé en avril dernier pour non respect du contrat) avec le gouvernement comorien sur l’exploitation du très convoité site de Maloudja/ Ngawala.
En rappel, le groupe avait signé un bail de 99 ans en 2017 incluant une obligation d’investissement minimum de 1 milliard de Franc Comoriens (2 millions d’euros), et notamment, la construction d’un hôtel de 150 chambres dans un délai de cinq ans à partir de l’entrée en vigueur de l’accord. Cette date correspond à la signature du dernier acte notarié relatif au projet, c’est à dire en avril 2018 selon le groupe. L’accord d’établissement lui a été signé en décembre 2018, permettant au groupe de bénéficier d’exonérations fiscales prévues pour ce type de projets. La ratification de la convention n’est intervenue finalementque le 17 janvier 2019, une nouvelle date de départ du contrat selon l’entreprise qui fixe la fin de ses cinq ans donc en janvier 2024.
Aujourd’hui face à une différence d’interprétations de part et d’autre, l’affaire est toute proche d’être portée en arbitrage.