Après que le Madagascar a fait découvrir à la face du monde son remède de l’artemisia pour vaincre le coronavirus, le Togo se prépare à des essais pour établir sa solution.
Dans un tweet , du mercredi 1er juillet , la Commission de l’Université de Lomé contre la Covid-19 (COMUL-19 ) annonce des tests in vitro, in vivo sur les animaux avant les tests sur des humains à partir du 1e septembre 2020. Lors de la présentation des premiers résultats tangibles de ses recherches, l’instance a indiqué avoir identifié quatre phytomédicaments.
Ces derniers pouvant véritablement agir sur l’immunité de l’organisme humain. Il s’agit de Imunitum, de Immu-Top, de Secure et de Biocire. L’association Hydroxychloroquine + Azithromycine sera utilisé comme le traitement de référence en vue de comparer l’efficacité des quatre phytomédicaments sur le plan clinique et virologique.
Le Président de la COMUL-19, Professeur Majesté Ihou Watéba, a apporté des éclaircissements à l’opinion nationale et internationale.
Selon le Doyen de la Faculté des sciences de la santé, le Togo n’a pas trouvé de remède contre le coronavirus mais des phytomédicaments identifiés comme des immuno-stimulateurs susceptibles d’aider l’organisme à se défendre contre une attaque du COVID-19.
À noter que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) n’a toujours pas reconnu l’efficacité de l’artémiasia malgache malgré la forte médiatisation. L’organisation a soutenu en mai dernier que les Africains méritent d’utiliser des médicaments testés selon les normes qui s’appliquent aux médicaments fabriqués pour les populations du reste du monde.