Moins de 24 heures après la publication officielle de la nomination d’un panel d’experts composé de l’ancienne présidente irlandaise, Mary Robinson, de l’avocat sud-africain Leonard F. McCarthy, qui a dirigé le département Éthique de la Banque Mondiale pendant huit ans puis la «Brigade Scorpion » contre la corruption en Afrique Sud, et du juge gambien Hassan B. Jallow, président de la Cour Suprême et juge du tribunal international sur le Rwanda (le Nuremberg africain), le département américain au Trésor a adressé un court message de félicitations.
Dans son propos, Steven Mnuchin a rappelé qu’une revue indépendante est compatible avec la présomption d’innocence et que la BAD doit adopter les standards de gouvernance de niveau mondial. Le message daté du 2 juillet estime que la décision de conduire une revue indépendante sur le rapport du comité d’éthique renforce la crédibilité de la BAD.
A noter que le trio doit rendre son rapport entre deux et quatre semaines. Seul un résumé sera divulgué au public, le gros sera soumis à l’appréciation du bureau des gouverneurs pour trancher avant la tenue des assemblées générales, en principe et sauf surprise, prévues à la fin août. Des voix au sein des États membres souhaitent repousser les assemblées et l’élection du président pour cause de pandémie. D’autres font craindre le risque d’un vide juridique au delà du 31 août. A suivre.