Les confessions religieuses ont désigné Ronsard Malonda Ngimbi à la présidence de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), un choix entériné par l’Assemblée nationale, au cours de sa plénière de jeudi 02 juillet 2020. La position de l’Assemblée nationale est consécutive au consensus auquel le président Félix Tshisekedi et son prédécesseur Joseph Kabila sont parvenus selon lequel Ronsard Malonda sera le président de la CENI tandis que l’examen des 3 propositions de lois controversées du FCC sur la réforme de l’appareil judiciaires sera renvoyé à la session parlementaire de septembre 2020.
Ainsi, l’ancien secrétaire exécutif national de cette institution d’appui à la démocratie, Ronsard Malonda, sera le remplaçant de Corneille Nangaa à la tête de la CENI, pour conduire le processus électoral en 2023. Il a obtenu 6 voix sur 8 confessions religieuses ayant participé au vote. Son nom sera envoyé au président de la République, autorité suprême qui a le pouvoir de nomination, malgré les multiples oppositions contre ce choix dans la classe politique et la société civile, notamment l’opposition et les mouvements citoyens, qui ont également exigé les réformes de l’institution avant la désignation des nouveaux animateurs.
Entre temps, l’Assemblée nationale a lancé un appel aux différentes composantes responsables de la désignation des autres membres de la CENI à s’activer, dans un délai raisonnable, pour se conformer à l’exigence de la loi sur l’organisation et le fonctionnement de la CENI. Le comité Corneille Nangaa est en fin mandat depuis juin 2019. En fait, l’urgence s’impose pour l’organisation des élections des gouverneurs et vice-gouverneurs déchus par les assemblées locales dans quelques provinces de la RDC.