Les prix sur les marchés de production de bétail au Burkina Faso ont enregistré une hausse au terme du premier trimestre 2020, selon les données établies par le Ministère burkinabé des ressources animales et halieutiques (MRAH) et de la Direction générale des études et des statistiques sectorielles (DGESS)
Selon les services de ces deux structures, cette hausse pourrait s’expliquer par la demande interne. Au cours du trimestre sous revue, le prix moyen de transaction du taureau a été de 243 267 FCFA sur les marchés de production. Ce niveau de prix correspond à une variation de +1,4%. Cependant, le prix moyen observé sur les marchés d’exportation est resté quasi stable. En glissement annuel, le prix du taureau a affiché une tendance haussière sur les marchés de production (+9,3%) et une tendance baissière sur les marchés d’exportation (-2,8%).
Concernant les prix des petits ruminants, ils ont connu les mêmes tendances que celles observées pour le taureau. C’est ainsi qu’ en glissement trimestriel, sur les marchés de production, les prix du bélier et du bouc ont affiché des hausses respectives de 1,8% et de 1,2%. Les niveaux de prix observés sur les marchés d’exportation sont en baisse de 4,2% pour le bélier et de 1,2% pour le bouc par rapport au trimestre
écoulé. « Comparativement au premier trimestre de 2019, indiquent les données du MRAH et de la DGESS, le prix des petits ruminants sont en hausses. La hausse la plus remarquée est celle du bouc sur les marchés de production avec une variation de 34,4% avec un prix moyen de 30 583 FCFA.
Selon toujours le MRAH et la DGESS, les niveaux de prix du taureau, du bélier et du bouc affichés sur les différents marchés s’expliqueraient par la baisse de l’activité commerciale en raison de la situation sanitaire (Covid19) combiné à la situation sécuritaire du Burkina.
De leur côté, les prix du poulet et de la pintade ont connu des variations significatives par rapport au trimestre écoulé. En effet, avec des prix moyen de plus de 2700 FCFA sur les marchés de production, le poulet et la pintade ont atteint des variations respectives de +9,5% et de +8,1%. Sur les marchés d’exportation, la hausse observée a été de 8,9% pour le poulet et de 7,5% pour la pintade. En glissement trimestriel, les tendances du prix de la volaille ont été également en hausses aussi bien sur les marchés de production que d’exportation.
La tendance haussière des prix du poulet et de la pintade s’expliquerait par la hausse de la demande. Les taux de vente de la volaille enregistrés sur la plupart des marchés de production et d’exportation ont ainsi été de 100%.