Selon le collectif des 7 avocats du prisonnier politique congolais, Jen-Marie Michel Mokodo, 73 ans, « un faux pronostic de test express positif au Covid-19 » du Général avait été établi sur Jean-Marie Michel MOKOKO par des médecins congolais. En effet, une équipe dépêchée en urgence par le président angolais, Joao Lourenço, vient d’infirmer ce premier diagnostic.
Les médecins angolais ont constaté hier que l’ancien candidat à l’élection présidentielle du 20 mars 2016 est en réalité « victime d’une forte crise de paludisme », rapportent ses avocats qui ne voudraient pas que leur client soit transféré ce lundi 6 juillet à l’unité Covid- 19 de la clinique – hôpital réservé aux civils, Albert LEYONO, « qualifié de « mouroir » Covid-19 par tous les Brazzavillois », selon la déclaration des avocats.
Le cas Mokoko a fait, ce week end, l’objet d’importants échanges entre Brazzaville, Kinshasa, Rabat et de Prétoria. Le Président de la République Démocratique du Congo, Félix TSHISEKEDI, Vice-Président de l’Union Africaine, serait intervenu auprès du président congolais, Denis Sassou Nguesso, en proposant une évacuation sanitaire du Général Mokoko en Afrique du Sud ou bien au Maroc.
« Le Général Jean-Marie Michel MOKOKO demande l’application immédiate de la décision n°56/2018 du Groupe de travail des Nations- Unies sur la détention arbitraire, notifiée le 9 novembre 2018 au gouvernement SASSOU NGUESSO, appelant les autorités congolaises à procéder à sa libération immédiate. Il pourra ainsi soigner dans de meilleures conditions ses crises de paludisme », déclarent ses avocats.