À Kinshasa, capitale de la RD Congo, les prix des cartes prépayées ou flash électronique et ceux des forfaits Internet des compagnies des télécommunications (Vodacom Congo, Orange RDC, Africel RDC et Airtel RDC) ne cessent de grimper, au détriment de la population. Ainsi, 100 unités coûtent entre 2 100 FC (1,1 USD) et 2 300 FC auprès des cabinistes et presque 1 990 FC sur le mobile monney et les différentes plateformes électroniques des entreprises de télécommunication.
La tarification des forfaits Internet se fixe entre 1 300 FC et 1 500 pour 100 mégabytes, d’un réseau à un autre. Le réseau Airtel a mis la barre haut depuis le dimanche dernier. Il négocie 1GO à 150 Unités, ce qui équivaut en liquide à plus ou moins 2 000 FC (1 USD). Alors qu’il avait promis en Conseil des ministres de trouver une solution à cette problématique de l’augmentation des prix des forfaits cellulaires, le gouvernement congolais reste aphone.
Il en va de même au niveau de l’Autorité de régulation des postes et télécommunications (ARPTC), où aucune mesure n’est prise à cet effet. En fait, le déséquilibre du marché des changes s’est aggravé sous l’effet de trois facteurs conjoncturels suivants :
1. La rétention des devises par les opérateurs économiques pour motif de précaution en situation de confinement décrété par les pouvoirs publics face au COVID-19 ;
2. Les difficultés d’importation des devises par les banques commerciales ;
3. La baisse des cours des matières premières qui s’est accompagnée d’une diminution de l’offre de devises.
Les appels et forfaits Internet coûtent très cher en République démocratique du Congo. Le forfait Internet le moins cher sur le marché est à 20 USD par mois pour 20 giga.