Oragroup tire profit de sa diversification géographique. Les performances des filiales en Côte d’Ivoire et en Mauritanie ont ainsi permis d’amortir le choc enregistré dans les autres pays d’implantation à la fin d’un premier semestre particulièrement violent pour le secteur bancaire africain. «Le résultat avant impôts de ces deux filiales combinées est en hausse de 50 %», explique la direction financière du groupe.
Orabank Côte d’Ivoire, dirigée depuis quelques mois par Losseni Diabaté, un ancien d’Ecobank, a contribué pour 19 % à cette hausse tandis que Orabank Mauritanie, dirigée par Pierre Marazzato, en poste depuis mars 2018, y a contribué pour 80 %. De quoi amortir en partie les baisses très importantes constatées dans les autres filiales. « Toutes les autres entités connaissent une baisse du résultat avant impôt de 100 % comparé au 1er trimestre 2019», reconnaît Oragroup.
Au premier semestre 2020, le groupe basé à Lomé a vu son résultat net en recul de 84% à 643 millions de Franc CFA (environ 1 million d’euros) contre 4 milliards une année plutôt.