La Secrétaire exécutive de la Commission économique pour l’Afrique (CEA), Vera Songwe, a laissé entendre que l’Afrique aurait besoin de 200 milliards de dollars de financement, car elle est confrontée à une crise de liquidités, pas de la dette.
S’exprimant mercredi 8 juillet en marge d’une conférence de presse (visioconférence), organisée par l’Agence française de développement (AFD), l’économiste camerounaise a estimé que 100 milliards de dollars seront affectés au secteur privé et autant pour le secteur public.
Évoquant la situation de l’Afrique sur cette crise sanitaire, madame Songwe a déclaré que «les chiffres de la pandémie n’ont pas été aussi critiques que ce qui avait été prévu sur le continent pour trois raisons».
D’abord, environ 42 pays ont très vite fermé leurs frontières. Ensuite beaucoup ont instauré des confinements, ce qui a fait qu’on a pu contenir le problème. Ces lockdowns (confinement) ont coûté à peu près 2,5 % du PIB du continent. cédé la crise sanitaire.
Pour sa part, le Directeur général de l’AFD, Rémy Rioux, a expliqué que l’institution va rassembler 450 banques publiques de développement, le 12 novembre prochain à Paris, dans le cadre du Forum de Paris sur la Paix. Lors de ce grand forum, les acteurs vont émontrer leur utilité dans cette crise multidimensionnelle. «On va essayer d’augmenter encore cette utilité si les gouvernements et si les parties prenantes nous accordent cette confiance et nous appuient», a-t-il précisé.
Et d’ajouter, « c’est particulièrement important en Afrique où il y a plus de 100 banques publiques de développement et bien gouvernées pour certaines. Elles sont très actives, très sérieuses et elles peuvent faire plus. Elles n’ont sans doute pas encore la taille qu’elles pourraient atteindre pour contribuer au développement des marchés financiers et pour appuyer les politiques des gouvernements ».
À noter que dès le 2 avril dernier , la France à travers le groupe AFD,s’est engagée à mobiliser 1,2 milliard d’euros à travers l’initiative « Covid19-Santé en commun » destinée à l’Afrique.
Cette initiative vise essentiellement à apporter une réponse rapide, ciblée et partenariale dans le cadre de la «Team Europe».
Sur le volet économique, le groupe AFD renforce son accompagnement du secteur privé africain, via sa filiale Proparco, et mobilise les partenaires banques de développement pour construire une relance durable, dans la lignée des Objectifs de développement durable (ODD) et de l’Accord de Paris.
Un commentaire
Salam
Je suis marocain africain …un conseil qui peut servir la génération du futur { c est le temps de souder nos relations sur tous les niveaux pour pariatre un peu fort devant ceux qui n appartiennent pas à ce continent et qu ils s arrêtent de nous regarder comme un marché de consommateurs … on ne doit pas oublier que nous sommes la source de ce que nous consomons …réveillons nous et arrêtons d être un muscle qui a besoin de se bourre seulement c est le temps le temps de d être un esprit qui n accepte pas de vivre sans penser et de créer…