Plus le temps passe, plus les autorités togolaises rassurent sur les préparatifs de la reprise des vols. Sans pour autant annoncer de date.
« Le gouvernement, sur recommandations du Comité national de gestion de la riposte contre la Covid-19, a prévu très prochainement la réouverture des frontières aériennes », se contente d’indiquer la ministre en charge des Transports, Zouréhatou Kassah-Traore, dans une note signée le 8 juillet 2020.
Ce document annonce en effet les dispositions de cette reprise. Elles prévoient, entre autres, une application mobile de contact tracing dénommée « Togo Safe » que tous les passagers devront installer à leur arrivée à l’Aéroport international de Lomé.
« Tous les passagers doivent remplir le formulaire de déclaration de santé et d’immigration disponible via le lien : https://voyage.gouv.tg. Ils doivent effectuer un test PCR Covid-19 à l’arrivée et au départ », poursuit la note qui précise que ces tests sont effectués 72 heures avant la date prévue du départ du vol concerné.
« Les passagers testés positifs sont placés au sein d’une structure sanitaire de suivi mis en place par le gouvernement et doivent prendre en charge tous les frais qui y sont associés. Les compagnies aériennes s’efforceront à modifier sans frais les billets des passagers testés positifs », indique la ministre en charge des Transports.
Peu avant cette décision, une ordonnance en date du 3 juillet informait que l’attestation d’un test négatif au coronavirus devra être présentée au transporteur aérien avant l’embarquement, sans préjudice des mesures sanitaires recommandées par l’organisation mondiale de la santé (OMS) ou l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI). A défaut, l’embarquement est refusé, de même qu’aux aux passagers « qui n’acceptent pas de se soumettre à un contrôle de température ou qui ne respectent pas l’obligation de port de masque de protection ».
Selon ce document signé par le président Faure Gnassingbé, tout voyageur suspect sera mis en quarantaine y compris celui résident sur le territoire national, et tout voyageur testé positif au coronavirus « est mis en isolement et suivi par les services dédiés ». D’ailleurs, il est prévu un examen médical aux passagers en provenance des zones dites à haut risque.