La CEDEAO a dépêché une médiation au Mali après un camouflet enregistré par une précédente mission en date du 18 juin dernier. Conduite par l’ancien président nigérian Goodluck Jonathan, la troïka, composée entre autres de Kalla Ankoura, ministre des Affaires Étrangères du Niger, de Jean-Claude Kassi Brou, Président de la Commission de la CEDEAO et du Général Francis Awagbè Behanzin, Commissaire en charge des Affaires Politiques, de la Paix et de la Sécurité de la Commission de la CEDEAO, est arrivée à Bamako le 15 juillet 2020 et devrait rencontrer les principaux protagonistes, à savoir le président Ibrahima Boubacar Keita d’un côté et le Mouvement du 5 juin de l’autre.
La mission s’avère lourde au regard des positions tranchée des uns et des autres. Les premiers pourparlers avec le mouvement de contestation conduite par l’Iman Mahmoud Dicko (lequel vient de refuser un séjour au Maroc, le temps que la sérénité revienne), a connu un clash. Une autre rencontre est prévue aujourd’hui, jeudi 16 juillet, à l’hôtel Salam. Selon les informations, Issa Kaou Ndjim, l’un des dirigeants du mouvement du 5 juin, a boudé la réunion exigeant qu’on pose les vrais problèmes et qu’on fasse la lumière sur les 23 morts enregistrés lors des dernières manifestations.
Un commentaire
IL N Y A JAMAIS EU 23 MORTS. RENSEIGNEZ VOUS BIEN. IL Y A EU EN TOUT 11 MORTS. SIL Y A DAUTRES MORTS CEST DES MORTS VIVANTS. LES GENS ONT RENCONTRES DES PERSONNES CENSES ETRE DANS LEUR TOMBE DANS LES RUES A BAMAKO.