Décédé le mercredi 8 juillet dans une clinique privée d’Abidjan, le Premier ministre ivoirien, ministre du Budget et du Portefeuille de l’Etat, Amadou Gon Coulibaly, a été porté en terre, vendredi 7 juillet, dans sa ville natale de Korogho, à 635 km au Nord de la capitale économique, dans la stricte intimité familiale. L’enterrement a eu lieu après la grande prière de vendredi.
Après les hommages de l’Etat de Côte d’Ivoire durant lesquels le défunt a été décoré à titre posthume, le cortège funèbre a rallié Korhogo, terre natale de l’illustre disparu. La veille, une délégation d’imams a organisé une veillée de prières au domicile familial du défunt.
Au stade municipal de la ville de Korhogo, le 16 juillet, des prières pour implorer la miséricorde divine ont été faites, en présence du Président de la République, Alassane Ouattara, suivies de cérémonies d’hommage des populations du District des Savanes et des autres régions de la Côte d’Ivoire dans ledit stade.
Désigné en mars dernier pour être le candidat du Rassemblement des Houphouetistes pour la démocratie et la paix (Rhdp) à l’élection présidentielle 2020, Amadou Gon Coulibaly ne prendra pas part à ce rendez-vous. Sa disparition rebat les cartes au sein du parti au pouvoir et, au delà, dans tout l’échiquier politique ivoirien.