Aux USA, l’on dénombre maintenant plus de 20 millions de chômeurs recevant une allocation de 600 millions de dollars. Ce chiffre qui témoigne des dégâts causés par le coronavirus dans la première économie mondiale explique la dégringolade de l’indice S&P 500, représentatif des 500 plus grandes entreprises cotées à la NYSE et Nasdaq.
Jeudi, l’indice conçu et géré par Standard and Poor’s, qui couvre 80% du marché boursier américain, a enregistré sa pire perte en près de quatre semaines. Dans le sillage, les valeurs technologiques ont creusé la tendance baissière. Le résultat de Microsoft meilleur que prévu n’a pas suffi à freiner la chute de l’action.
Dans l’ensemble, les GAFAM ont contribué à faire chuter le S&P 500 de 40,36 points, ou 1,2%, à 3 235,66 pour sa première perte en cinq jours. Le Dow Jones Industrial Average a perdu 353,51 points, soit 1,3%, à 26 652,33. Le Nasdaq a cédé quant à lui 244,71 points, ou 2,3%, à 10 461.
D’une manière générale, les marchés attendent un vaccin contre le coronavirus pour rebondir. Créé le 4 mars 1957, l’indice S&P 500, plus représentatif que le Dow Jones Industrial Average (30 compagnies), en perte de vitesse avec la dégringolade du secteur industriel qui a vu sa part dans le S&P 500 tomber de 86% en 1976 à seulement 10 % en 2016.