Dans un communiqué signé le 28 juillet depuis la State House par Femi Adesina, conseiller spécial du président Muhammadu Buhari, ce dernier s’est réjoui des conclusions du rapport Mary Robinson (co-écrit par le gambien Hanssan Jallow et le sud-africain Leonard McCarthy ) disculpant son compatriote, Akinwumi Adesina, président de la Banque Africaine de Développement (BAD) des 16 allégations portées à son encontre par le groupe des lanceurs d’alerte.
« Le président Muhammadu Buhari se réjouit chaleureusement avec le président de la Banque Africaine de Développement, Dr Akinwumi Adesina, de la clarification de toutes les allégations portées à son encontre par un groupe anonyme et la validation supplémentaire de son compétence et de son intégrité ».
Le rapport publié diffusé le 27 juillet 2020 par le panel des trois experts indépendants s’est limité, rappelons-le, à la révision du rapport du comité d’éthique, sans rentrer dans le fond du dossier comme l’aurait fait une enquête étendue. Les gouverneurs apprécieront chacun la portée du rapport avant le 15 août, date d’entrée de la résolution entérinant la tenue des assemblées générales électives le 25 août en mode virtuel.
S’il apporte satisfaction au président de la BAD, ce rapport dont les auteurs rappellent eux mêmes que « l’absence de la preuve ne signifie pas la preuve de l’absence », semble insuffisant pour rétablir la confiance et l’unité entre les 81 gouverneurs seuls habilités à voter pour la réélection du président Adesina.
Dans son communiqué, le Président nigérian exhorte Dr Adesina à rester « inébranlable, dévoué et résolu » dans la poursuite de ses nobles objectifs pour la BAD, en particulier avec le second mandat désormais attendu, l’assurant des prières et du soutien des Nigérians.