Le Fonds monétaire international (FMI) a approuvé lundi 28 juillet la demande d’aide financière d’urgence de l’Afrique du Sud d’un montant de 4,3 milliards de dollars (70,6 milliards de rands) destinée à contrer les effets négatifs de la pandémie du coronavirus.
Le prêt a été accordé au titre de «l’instrument de financement rapide» du FMI, qui a remplacé les programmes antérieurs visant à aider les pays à la suite de catastrophes naturelles et de conflits.
Selon un communiqué de l’institution, l’appui permettra la prise en charge des besoins urgents de la balance des paiements résultant des pressions budgétaires posées par la pandémie, de limiter les retombées régionales et catalyser des financements supplémentaires provenant d’autres institutions financières internationales.
Jugeant l’économie sud-africaine durement touchée par la crise du COVID-19, Geoffrey Okamoto, président du conseil d’administration du FMI et premier directeur général adjoint, qu’ « une profonde récession économique se déroule alors que le déclin de l’activité intérieure et les perturbations de la chaîne d’approvisionnement mondiale résultant du Covid -19 chocs ont ajouté à une situation préexistante de contraintes structurelles, de croissance modérée et de détérioration des résultats sociaux ».
« La crise de Covid-19 accentue l’urgence de mettre en œuvre ces efforts pour parvenir à une croissance durable et inclusive. Des engagements de réforme spécifiques au moment de la Déclaration de politique budgétaire à moyen terme d’octobre constitueront une étape cruciale pour renforcer la crédibilité des efforts de réforme et devraient être suivie d’une mise en œuvre sans faille », a-t-il ajouté.
Le FMI appelle l’Afrique du Sud à poursuivre les efforts pour préserver le mandat d’inflation de la banque centrale et la réglementation et la supervision proactives des banques, en particulier pour les petites banques.