L’entreprise de l’industrie chimique basée en Afrique du Sud, Sasol a vendu son site de production d’oxygène à la société française Air Liquide pour un montant d’environ 8,5 milliards de rands (515 millions de dollars).
Cette opération permettra à la société de se débarrasser des actifs pour rembourser ses dettes et éviter une émission de droits. Dans son communiqué du mercredi 29 juillet, Sasol a précisé qu’il avait conclu un accord pour vendre les 16 unités de séparation d’air, qui ont une capacité de 42000 tonnes par jour. Ces installations produisent de l’oxygène pour ses processus de production de carburants et de produits chimiques ainsi que d’autres gaz.
Cette décision, souligne-t-il, fait partie de sa volonté de vendre ses actifs dans un contexte de crise sanitaire du coronavirus et de la chute des prix du pétrole. Des situations qui ont affecté la société, déjà en difficulté à la suite de problèmes sur un énorme projet de produits chimiques aux États-Unis, potentiellement confronté à une question de droits de 2 milliards de dollars. Air Liquide a annoncé qu’elle lancerait un plan pluriannuel de modernisation des installations.
Le président-directeur général d’Air Liquide, Benoît Potier, a déclaré : «l’opération permettra à Air Liquide et à Sasol de se concentrer sur leur cœur de métier, alliant efficacité opérationnelle et réduction des émissions de CO2». Les responsables de Sasol ont mentionné que les entreprises visaient à négocier des accords définitifs d’ici la mi-août, la transaction devant se conclure au cours de l’exercice 2021.