Le Cabinet International Consulting, fondé par Rémi Kouame Oussou, s’est donné pour mission d’accompagner les étudiants ivoiriens désireux de poursuivre leurs études au sein des universités américaines jusqu’au premier emploi.
Pour Rémi Kouame Oussou, les étudiants africains doivent s’ouvrir de multiples horizons dans le cadre de leur cursus universitaire. Et ce n’est pas les nouvelles mesures prises par le gouvernement français visant à durcir les conditions d’accès aux universités pour les non ressortissants de l’espace Schengen qui ne lui donneront pas raison. Animé par cette vision, Rémi Kouame Oussou a crée le Cabinet Kouame International Consulting (K.I.C) dont l’objectif consiste à «accompagner les étudiants basés en Côte d’Ivoire voulant poursuivre leur parcours universitaire outre-Atlantique principalement», insiste-t-il.
«Ayant un contrat avec la Boise State University en Idaho et dans d’autres Etats, j’assure le suivi de leur parcours avant qu’ils ne foulent le sol américain jusqu’à leur arrivée, incluant la liaison entre les universités et les parents» Ce choix anglo-saxon ne relève pas du hasard.
Rémi Kouame OUSSOU a étudié les méthodologies éducatives des modèles francophones et anglophones en constatant une approche réaliste des universités américaines «étroitement liées au monde de l’entreprise et répondant mieux aux attentes des étudiants africains tout comme de l’économie continentale contrairement aux Universités Ivoiriennes, qui doivent revoir leur copie en s’inspirant des Universités asiatiques -en Chine et au Japon- et nord-américaines».
La vision du Cabinet International Consulting
Pour persuader les étudiants de lui faire confiance, Rémi Kouame OUSSOU leur facilite la tâche: «le cabinet se charge de leur visa, des bourses, de l’ensemble des procédures administratives. Nous leur faisons également passer l’examen du Toefl, passeport indispensable pour entrer dans les Universités anglo-saxonnes» en rappelant toutefois certaines règles spécifiques aux Universités américaines: «les autorités exigent qu’ils soient en possession de 5 millions de FCFA afin de couvrir les frais liés à leur premier trimestre, ensuite, ils auront la possibilité de travailler en parallèle de leurs études». Malgré l’extension à travers le monde de la pandémie du Covid 19, entraînant un ralentissement des procédures, Rémi Kouame Oussou garde le cap: «actuellement, nous suivons deux étudiants ivoiriens. Les dossiers avancent progressivement mais leur détermination fait plaisir à voir et cela nous donne beaucoup de forces».
Mise en valeur des futurs cadres et entrepreneurs
L’acquisition des diplômes restent un atout, mais insuffisant pour les employeurs. Rémi Kouame Oussou, fan des réseaux sociaux, y valorise ses «filleuls» pour mieux les intégrer dans le monde du travail: «je rédige et multiplie mes interventions dans des publications sur les réseaux sociaux professionnels», dit-il..
Selon cet entrepreneur, l’accent doit être mis sur l’interactivité entre les pôles universitaires et les sphères professionnels «en tant qu’enseignant en sociologie et anthropologie à l’université de Bouaké, je constate que les écoles en Côte d’Ivoire ne sont pas calibrées pour permettre une bonne inclusion des jeunes sur le marché du travail», explique-t-il en citant des exemples…absence de préparations aux entretiens, difficultés à rédiger des rapports concis en français. Mais les solutions existent: «il faut individualiser la préparation de chaque jeune et les amenant à rencontrer des chefs d’entreprises afin qu’ils puissent saisir les attentes de leur supérieur hiérarchique et dans ce sens, la préparation psychologique demeure fondamentale», détaille-t-il.
Rémi Kouame OUSSOU -en s’appliquant ses propres méthodes- a pu obtenir des marchés, en travaillant par exemple pour les Nations Unies lors du processus de désarmement des combattants en République Centrafricaine. C’est par la rencontre auprès d’autres écosystèmes qu’on parvient à se développer et à contribuer à l’émergence de son pays.
4 commentaires
Bonjour,
Je suis TUO SOLANGE, je suis intéressé et par ce programme. Pourrions avoir plus de détails
Je désire être parmi ces étudiants
A l’issue de leurs études dans leur pays natal 30 entreprises industrielles belges et allemandes offrent à quelques centaines de jeunes ingénieurs et économistes africains un permis de travail et un emploi rémunéré de 12 à 24 mois dans leur entreprise en Europe. Expérience a démontré que le niveau de formation offert par les universités africaines permet, au jeune diplômé africain, après une immersion prolongée dans les processus et technologies industriels en Europe, d’occuper un poste de cadre dans la succursale en Afrique ou dans une entreprise africaine partenaire de l’entreprise hôte. La théorie est enseigné en Afrique, la pratique s’apprend dans un autre écosystème en Europe. L’entreprise hôte prend en charge non seulement le salaire du ‘migrant circulaire hautement qualifié’ mais aussi les couts de Visa, billets d’avion, accueil et accompagnement en Europe. Voir ‘Migration Circulaire’ (Belgique) et ‘AFRIKA KOMMT!’ (Allemagne). Les entreprises européennes cherchent d’urgence des PMI africaines intéressées dans un partenariat avec une entreprise belge ou allemande.
C’est une belle initiative. On doit faire la même chose au Mali aussi.