Cela n’était jamais arrivé en 5 000 ans d’histoire. L’once d’or a franchi la barre des 2000 dollars porté par les achats massifs des investisseurs institutionnels à travers les ETF.
Jusque-là, le plus haut historique était celui de septembre 2001 quand dans la course aux abris consécutive aux attentats qui ont rasé le World Trade Center, des investisseurs ont porté l’once à 1921 dollars. La similitude est grande entre les incertitudes d’alors et celles engendrées par la pandémie covid-19. Autant la reprise demeure incertaine, autant les achats de l’or, valeur refuge, au détriment des actions et autres actifs comme les rendements à 10 ans des bons de trésor américain (négatifs selon ING) , sont importants. Le métal jaune s’est apprécié de 30% depuis le début de l’année porté aussi par les banques centrales. Qualifié de rendement « stérile » car ne versant pas de dividendes, l’or n’en reste pas moins une valeur sûre à l’abri de l’inflation inévitable avec les injections massives de liquidités programmées par la Réserve Fédérale, la BCE, la Banque d’Angleterre et la Banque du Japon.
A noter que Goldman Sachs a relevé son objectif de cours à 12 mois sur l’or à 2.300 dollars contre 2.000 auparavant et que Bank of America table sur une once à 3000 dollars.