La maison de Carlos Ghosn, l’ancien patron de Renault-Nissan, n’a pas résisté aux explosions survenues le 4 août dans l’enceinte portuaire de Beyrouth, selon les déclarations de son épouse, Carole Ghosn, au journal brésilien O Estado de S. Paulo .
Située à 5 kilomètres du port, où a eu lieu le drame mardi, la villa rose de style colonial avait été montré par les télés du monde entier quand Carlos Ghosn y avait accordé un entretien au lendemain de sa cavale rocambolesque, début décembre 2019, des prisons japonaises.
La catastrophe de Beyrouth a été provoquée par l’explosion de 2 700 tonnes de nitrate d’ammonium, cargaison saisie sur un bateau suspect il y a 7 ans. L’armée libanaise avait recommandé de déplacer la matière dangereuse dès 2017 sans réaction de la part des autorités portuaires (dont 16 ont été placés en détention provisoire). L’on dénombre au moins 137 morts, 5000 blessés et 300 000 sans abri.