Le Sénégal continue de miser sur la thérapie rendue célèbre par le professeur Didier Raoult et devenue une sorte de démarcation entre l’ultralibéralisme et la social démocratie, entre le Nord et le Sud. Ainsi, Dakar vient de réceptionner un stock conséquent de l’hydroxychloroquine et de l’azithromicine auprès de l’Inde dans le cadre de la lutte contre le covid-19.
Champion des médicaments génériques, l’Inde est, à l’instar de tous les pays du Sud, adepte de la chloroquine là où les pays riches, les USA en tête, essaient d’imposer de nouveaux médicaments (des laboratoires Gilead par exemple) aux prix élevés mais sans efficacité prouvée en dehors, bien entendu, des laboratoires.
Bien que l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), noyautée par le financement des lobbys et la fondation Bill Gate, ait en de plusieurs reprises, marqué la fin de ses essais sur l’hydroxychloroquine, la popularité du vieux anti-paludéen n’en continue pas moins d’engranger des points sur le continent.
Au 9 août 2020, le Sénégal, dixième pays africain le plus touché par la pandémie, enregistrait 11 175 cas positifs dont 7352 guéris, 3590 encore sous traitement et 232 morts.
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