Ce financement s’inscrit dans le cadre du mécanisme de préparation stratégique et de réponse contre le Coronavirus mis en place la Banque au profit de ses pays membres.
Le Cameroun a obtenu de la Banque islamique de développement (BID), un concours financier de 16,5 milliards de FCFA destinés pour lutter contre l’impact du Coronavirus. Il s’agit essentiellement d’atténuer l’impact sanitaire et socio-économique négatif du Covid-19 dont les conséquences sociales et économiques impactent sur la vie des populations.
Les fonds débloqués visent à contribuer au renforcement du système de santé, notamment à travers l’acquisition des équipements devant permettre la détection, la prise en charge et le suivi des cas confirmés de la pandémie, ainsi que le renforcement des capacités du personnel de la santé, a indiqué le Gouvernement camerounais.
Cet accompagnement budgétaire pour la mise en œuvre du Plan national de riposte contre la pandémie intervient dans un environnement socioéconomique difficile avec déjà à la clé, plus de 12 000 pertes d’emplois et près de 55 000 employés mis en chômage technique, rapporte une étude du Groupement inter patronal du Cameroun (GICAM).
Sur le plan épidémiologique, malgré un taux de guérison estimé à 91% d’après le Ministère de la Santé publique, les conséquences humaines sont importantes, avec plus de 18 000 cas testés positifs pour plus de 400 décès.
« La pandémie de Covid-19 sévit toujours dans notre pays et la prévention reste notre principale arme de protection contre le nouveau coronavirus, ce virus insidieux. Afin d’éviter de nouvelles contaminations, la troisième période opérationnelle de notre riposte a mis l’accent sur la sensibilisation plus accrue concernant la pratique des mesures barrières et l’incitation à la poursuite du respect de la mesure du port systématique du masque de protection », insistent les autorités.
Avant la BID, d’autres partenaires au développement sous la forme bilatérale et multilatérale ont apporté un concours multiforme au Cameroun à travers des équipements et des appuis budgétaires.
Parmi eux, la Banque mondiale (BM), le Fonds monétaire international (FMI), l’Agence française de développement (AFD) et la Banque africaine de développement (BAD) pour une contribution globale de plus de 500 milliards de FCFA.