Au moment où plusieurs secteurs agricoles pansent les plaies de la Covid 19, la filière anacarde pousse un léger ouf de soulagement. Le secteur a enregistre à l’heure actuelle740 714 tonnes d’achat, soit environ 93% des prévisions initiales de 800 000 T, soutenu par une production de 902.000 tonnes en 2020 contre 800.000 tonnes en 2019, soit une hausse de la production de 100.000 tonnes.
Pour le gouvernement, cette hausse du volume est due non seulement à la fermeture des frontières du fait de la Covid-19 mais aussi «à une meilleure maîtrise des fuites par les frontières terrestres, à de meilleures conditions agronomiques et à la mise en œuvre efficace d’un nouveau système de suivi statistique». Au niveau des exportations, 170 000 tonnes de noix de cajou ont été achetées par le Groupement d’intérêt économique des exportateurs professionnels des produits agricole (Gie-Geppa) au prix bord champ plancher de 400 francs CFA/kg, soit plus de 27% des quantités des exportateurs estimé à 620.000 tonnes.
«Les producteurs détiennent encore 106 600 tonnes de stocks de noix de cajou brutes et 56 000 tonnes sont encore détenues par les acheteurs, soit environ 162 600 tonnes disponibles dans les zones de production» a révélé, à l’issue du Conseil des ministres du mercredi 19 août, Sidi Tiémoko Touré, Porte parole du gouvernement. Pour cette campagne 2020 de l’anacarde, le prix minimum bord champ de 400 francs CFA/kg a été homologué sur la base d’un prix Caf (Coût, Assurance, Fret) de référence de 1 300 Usd/tonne. Pour faciliter une meilleure campagne pour les producteurs en cette période de Covid 19, le Droit unique de sortie (Dus) a été revu à la baisse de 7% à 5% du prix Caf.