Aux dires d’Armand Ouegnin, président de la plateforme Ensemble pour la démocratie et la souveraineté (Eds), le retrait de Laurent Gbagbo de la liste électorale 2020 est nul et non avenu. Au cours d’une conférence de presse, organisée mercredi 26 août, ce groupement politique de l’opposition a soutenu qu’il déposera la candidature de Laurent Gbagbo pour la prochaine élection présidentielle selon les procédures prévues. Parce que, soutient-il, cette décision est de nature à empêcher le retour de leur leader politique en Côte d’Ivoire tout comme sa candidature à l’échéance 2020.
Cité dans l’affaire du « braquage » de l’agence nationale de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Bceao), lors de la crise postélectorale de 2010-2011, l’ex président ivoirien a été retiré du listing électorale 2020. Car, selon le président de la Commission électorale indépendante (Cei), Laurent Gbagbo fait face à une condamnation par contumace à 20 ans de prison par la justice ivoirienne.
Selon Amand Ouegnin, le tribunal correctionnel d’Abidjan-Plateau, n’a jamais porté plainte et ne s’est pas constitué partie civile dans ledit procès. Et la condamnation n’étant pas encore définitive, ne peut entrainer la perte des droits civiques et politiques du président Laurent Gbagbo. A l’en croire toutes ces actions ont pour seul but « d’exclure, par peur, un redoutable adversaire du jeu politique et de la compétition électorale ».