Après d’intenses négociations avec la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), la junte a finalement accepté de libérer l’ex-président du Mali, Ibrahima Boubacar Keita.
L’ancien président est actuellement dans sa résidence de Sébénikoro où il est sous surveillance des officiers maliens. La CEDEAO sous la houlette de l’ex président nigérian, Goodluck Jonathan, a entamé depuis la semaine dernière des négociations avec les putschistes pour une transition post-Ibrahim Boubacar Keita.
Malgré des discussions très avancées entre les deux camps notamment ceux du président Goodluck Jonathan et du colonel, Assimi Goïta , aucun accord n’a été signé. L’organisation régionale a toutefois fait savoir que la libération d’IBK est un pas vers un consensus.
Les discussions sont serrées. La délégation de haut niveau demande maintenant la mise en place d’une transition courte et la nomination d’un gouvernement civil.
Selon des sources internes, la CEDEAO ne demande plus le retour au pouvoir d’IBK comme l’exigeaient initialement les présidents Alpha Condé (Guinée) et Alassane Ouattara (Côte d’Ivoire)…
Réunis dernièrement en visioconférence extraordinaire, les chefs d’états ont pris 4 décisions. Il s’agit de la libération immédiate du président IBK et de tous les officiels arrêtés, de l’an suspension du Mali de toutes les décisions de la CEDEAO, avec effet immédiat, de la fermeture de toutes les frontières terrestres, maritimes et aériennes ainsi que l’arrêt de toutes les transactions commerciales.
La CEDEAO a exhorté les pays membres de l’union à la mise en œuvre immédiate de l’ensemble des sanctions contre tous les militaires putschistes et leurs partenaires et collaborateurs.