Suite à notre article intitulé « de la RDC à la République Démocratique de Huawei« , nous avons reçu de l’entreprise des éléments concernant son cadre de présence en RDC et l’impact de son intervention dans ce pays et, partant, de corriger certaines parties de notre article.
Présente en RDC depuis 2006, Huawei revendique 500 collaborateurs congolais dans une vision à long terme visant à fournir « les meilleures solutions qui préparent la RDC à l’évolution technologique ». Sur le plan social, Huawei dit avoir investi 43 millions de dollars pour la construction d’un centre de formation en TIC afin d’accompagner les talents congolais en partenariat avec les universités du pays. « Nous souhaitons également formé plus de 55 000 personnes aux NTIC en RDC d’ici la fin de l’année 2020.
En Afrique comme partout ailleurs, Huawei est avant tout un fournisseur d’équipements et de solutions TIC qui respecte les lois et les réglementations des pays », déclare l’entreprise qui dément tout transfert de données congolaises dans sa plateforme. « Nous sommes fournisseurs d’équipements et de solutions. Nous délivrons nos services à l’Etat qui a en charge la gestion de ses données », déclare l’entreprise, démentant le « transfert de souveraineté numérique » évoqué dans l’article en question. « Nous travaillons de manière transparente avec nos clients et les régulateurs des pays dans lesquels nous sommes implantés qui peuvent tester nos équipements et étudier ce que nous faisons ». A noter que tous les marchés remportés par l’entreprise chinoise en RDC l’ont été par appels d’offre internationaux ouverts et compétitifs. Dont acte.