L’objectif de la Côte d’Ivoire d’être autosuffisant en riz avant 2025 rencontre l’adhésion d’Ocp Africa, filiale du groupe marocaine, spécialisée dans les angrais phosphaté. Qui a signé, ce vendredi 4 septembre, un accord de partenariat avec le gouvernement ivoirien, par le biais du ministre de la Promotion de la Riziculture, Gaoussou Touré et et le vice-président Afrique de l’Ouest de cette filiale groupe , Mohamed Benzekri.
Déterminé à couvrir les besoins nationaux de consommation avec environ deux millions de tonnes de riz blanchi à travers la structure sous sa coupole, Aderiz, le ministre Gaoussou Touré s’est félicité de ce partenariat public-privé. Pour lui, « le développement de la riziculture constitue une priorité pour le gouvernement ».
Le défis de l’autosuffisance en riz, qui constitue la priorité du gouvernement, ne sera possible que par des réformes adaptées à la réalité de la filière. C’est dans cette perspective qu’une Stratégie nationale de développement de la riziculture (Sndr), qui couvre la période 2020-2030, a été adoptée en mars 2020. Ce, afin de permettre, selon Gaoussou Touré, à la filière d’être plus compétitive efficace et durable. Et faire du pays un des plus gros exportateurs africains de riz à l’horizon 2030.
Si fournir aux riziculteurs des conditions nécessaires à l’augmentation pérenne de leurs rendements et revenus est primordial, il n’en demeure pas moins pour l’accès à des intrants de qualité (NPK et Urée), le financement et la formation aux bonnes pratiques et aux marchés. C’est dans ce contexte que l’apport d’Ocp Africa sera la bienvenue, a soutenu Mohamed Benzekri . Qui a par ailleurs expliqué que ce partenariat porte sur quatre principaux domaines de coopération. A savoir le développement et l’innovation de formules de fertilisants adaptées aux besoins des sols ivoiriens pour une fertilisation raisonnée ; le développement et la structuration de la chaîne de valeurs des activités rizicoles ; le déploiement de formation et de sensibilisation des riziculteurs aux bonnes pratiques agricoles ; enfin le développement de la digitalisation pour la sensibilisation et le suivi des riziculteurs.
Issouf Kamagaté